mardi 4 septembre 2012

Espagne ... le mot de la fin ....


Espagne…le mot de la fin…


Le mot du skipper :
Cette partie de l’Espagne, avec notamment la Cantabrique et la Galice, que je ne connaissais pas du tout… De Gijon où le cidre coulait à flot, au retour vers Santander, la fière, avec ces riches devantures bancaires, en passant par Laredo, port désert (mais non ! pas la villa de Johnny !!) puis Santona et la Casa Emilia avec nos amis d’Antha Gonist et d’Iorana Nui, pour repartir seuls vers l’ouest et le petit village de Viveiro où les conditions météo nous ont contraint à une visite prolongée, pour atterrir à la Coruna, avec les plaisirs retrouvés de la planche à voile sous l’œil bienveillant d’Hercule (pas celui si cher à Agatha…mais bien celui des Argonautes), pour passer dans la pétole le mythique et tant redouté Cabo Fisterra et souffler à Muros aussi mignon intra que extra… enchaîner ensuite la Ria d’Arosa et ces viveiros de marescos…puis remonter la Ria de Pontevedra jusqu’au port de Combarro, mon coup de cœur, et la surprise d’une fête médiévale à Pontevedra…
Et enfin les Iles Ciès, élues « Best Beach of the world » par le Guardian et, last but not least, Bayona où Christophe Colomb revint en 1493, il y a presque 520 ans !! Après avoir découvert les Amériques et ainsi changé la face du monde !!
Nous avons tout au long de ce périple espagnol découvert des gens accueillants, serviables et gentils !!!

Tout au long de ces 850 miles parcourus avec JAD en Espagne, j’ai constaté la difficulté d’avoir le bon vent, pas trop faible ni trop fort, qui va avec la houle et qu’en plus, tout ça aille dans la direction où tu as décidé d’aller !!

De là l’importance de la risée, phénomène bien connu grâce aux études réalisées notamment par un polytechnicien africain, dénommé Heyzel (Eh oui, ça existe !!) et du doux prénom de Tutéparasésulé.
Il détermina dans son théorème que si tu n’as pas la risée…et que, parmi les marins, tu ne veux pas être la risée…Et bien, la risée « dit Heyzel » s’obtient facilement en allumant ses moteurs et en consommant un peu de ce précieux liquide : le diesel !!
Grâce à ce produit magique, on peut alors aller et venir dans le sens qu’on veut, sans devoir réfléchir au sens profond des choses… le bord, l’allure, l’amure, l’empannage…tous ces termes barbares que nos femmes ont tant de mal à retenir…n’ont plus de raison d’être !!
On va où on veut !! C’est la liberté !!!
Mais sachez néanmoins que toute liberté a un prix, celui du litre à la pompe…
et que surtout, la mer garde toujours le dernier mot car, comme disait Calogero, non non pas celui qui a une coquille d’œuf sur sa tête et qui dit toujours : « C’est trop injuste »…plutôt celui qui a chanté « Face à la mer »…
et bien « Face à la mer », tu fais pas le fier !!!


Le mot de l’équipière :
Je n’aurais jamais spontanément passé des vacances en Espagne côté Atlantique, et pourtant je ne peux que vous le conseiller.  J’ai été séduite par la gentillesse et la convivialité des espagnols ; la beauté et la propreté des villes et surtout leur architecture.  La majorité des sites sont ouverts gratuitement aux touristes et à leur population, et malgré tout restent intactes et authentiques, sans aucune déprédation.  On ne s’est jamais senti en insécurité et pourtant nous ne sommes pas toujours restés dans les quartiers les plus touristiques.  Nous ne croisons pas beaucoup « d’étrangers ».
Mes coups de cœur :
·      Gijon et sa vie nocturne dans les rues animées principalement par les jeunes espagnols ;
·      Santander et son côté plus « chicos » ;
·      la pêche aux moules du côté de Santona ;
·      les nombreux viveiros croisés dans les différentes Rias ;
·      Pontevedra et sa magnifique Feira Franca ;
·      et enfin, la Pinta de Christophe Colomb dans le port de Bayona.
Bref, à découvrir absolument !

Au niveau culinaire, on tourne un petit peu en rond : les tapas bien sûr mais c’est tout le temps la même chose. Il y a les poulpes & gambas soit à l’huile soit frits, les pimentos du patron – petits poivrons cuits à l’huile d’olive et parsemés de gros sels – « du patron » car dans le plat y est « glissé » un piment piquant ; la tortilla ; l’assiette de frites … et oui on la retrouve bien partout et pas seulement en Belgique ; la paëlla ;… ; les sardines, nous les laisserons pour les autres car personne d’entre nous les apprécie.

Rendez-vous au Portugal.



Nous avons demandé aux enfants de s’exprimer également sur un sujet de leur choix, voici « leur rédaction » comme ils l’ont appelé…

Emilie, 13 ans, notre grande poètesse :
« En fait, tu t’habitues petit à petit à cette vie marine.  Tu t’habitues à rester pieds nus toute la journée, à attraper des cloches quand tu mets tes chaussures, à te faire bercer par les vagues, à te laisser filer sous le vent, à marcher au rythme des vagues qui frappent les coques du bateau, à rester des heures dans la mer, à regarder nos amis les dauphins jouer avec les coques du bateau, à regarder la ligne d’horizon qui bouge sans cesse, à découvrir les spécialités du pays.
            En fait, tu t’habitues à cette nouvelle vie qui pourtant ne durera qu’un an.  Quand tu regardes en arrière, tu vois encore à peine les côtes que tu as franchies, acquises.  Tu laisses ces côtes remplies de souvenirs, en espérant un jour y revenir.  Par contre quand tu regardes en avant, tu vois des nouveaux horizons, que tu n’as pas encore vus, mais qui te plaisent déjà.
            En fait, sur un bateau tu vas toujours de l’avant que ça te plaise ou non.
           
Adios Espania ! Viva Portugal ! »



Louis, 10 ans, notre mousaillon :
            « La recherche de skatepark en Espagne et de loueur de planches à voile :
            A Gijon, pour moi c’est le meilleur skatepark d’Espagne que j’ai vu, il y a tous les sauts possibles.  Même l’année passée, un des meilleure skateboarder du monde est passé à Gijon faire une petite démonstration en skateboard.  Après, il y a eu encore quelques skateparks mais pas comme celui de Gijon, plutôt comme celui du Lidl à Braine l’Alleud…
            La planche à voile, j’en ai fait pour la 1ère fois à la Corogne.  J’ai réussi « un jibe … » ce que mon papa n’a jamais réussi à faire, mais je l’avoue c’était pas vraiment fait exprès.  Après, j’ai appris à remonter au vent (à lofer) à m’éloigner du vent (abattre) et à virer de bord….
            Hasta lluego l’Espagne ! Bom die O Portugal !!


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