Guadeloupe

La Guadeloupe est également surnommée l’île d’Emeraude, constituée de 2 îles séparées entre elles par un mince bras de mer, la Rivière Salée et leur forme évoque les ailes d’un papillon.  Nous aurions tant aimé traverser la Guadeloupe en empruntant la Rivière Salée, mais cette dernière est fermée momentanément depuis janvier 2013 pour cause de travaux.  Nous arrivons donc à Pointe-à-Pitre dans la marina du Bas du Fort.  Pour une fois, la marina offre un excellent wifi qui nous permettra de mettre facilement à jour notre blog et de prendre quelques heures pour faire du Skype avec la famille et les amis.

Les enfants redécouvrent les plaisirs et se jettent tous sur un pot de crème glacée Häagen Daas.  Louis & moi irons même chez le coiffeur, après 8 mois cela fait du bien !!!

La Guadeloupe est reconnue pour ses spots de Kitesurf.  Nous trouvons un spot digne de notre niveau, c’est-à-dire débutant complet.  Un lagon magnifique, à la plage de Bois-Jolan, où nous avons pied durant des mètres et des mètres et sur un fond de sable.

Gilles commence son initiation avec un jour d’avance sur Louis et moi (Nathalie) afin de faire un repérage des lieux.  Nous accrochons tous les trois, un sport beaucoup moins physique que le planche à voile mais par contre très technique et le moindre écart peu être très dangereux.  Je vous laisse apprécier en couleur le résultat sur une partie du corps de Gilles que je ne nommerai pas, conclusion brûlure au 3^ème degré : aïe, oui ça fait mal.

Coiffeur, glaces, plein de produits frais, nettoyage du bateau, après 3 jours de port nous décidons de partir pour se rapprocher de notre lieu de stage de Kite ; sauf qu’au moment d’allumer les moteurs Gilles, grand procédurier pour notre chance, vérifie les cales moteurs et s’aperçoit que nous avons une fuite d’huile au niveau du sail-drive du moteur babord.  Départ postposé et prises de RDV avec mécaniciens et plongeurs.  Hé oui, il faut sortir JAD en partie de l’eau pour avoir accès au moteur depuis l’extérieur, pour éviter le grutage, nous optons pour la solution des ballons gonflables.  Diagnostic : fuite due au joint spi du sail-drive qui scie littéralement l’axe moteur…  L’opération sera prise en garantie par Yanmar, sauf que dans les conditions générales, ils ne prennent pas à leur charge les plongeurs et toutes les pièces et mains d’œuvres aux tarifs de la Guadeloupe.  Sur la facture totale on peut espérer un remboursement d’un tiers du montant payé, vraiment des voleurs …

En équipe réduite, travaux obligent, nous partons visiter « Basse-Terre » (côté gauche de l’aile du papillon).  Au programme : une distillerie de rhum, les chutes du Carbet, pique-nique & baignade à la cascade Paradis et pour terminer la Soufrière.

Travaux terminés, nous partons à l’îlet Gosier où nous serons cinq bateaux pour faire nos adieux à « Cataquatre » qui vont regagner le sud des Antilles, le Vénézuela, pour  traverser le canal de Panama et partir vivre en Nouvelle Calédonie.  Nous sommes accompagnés par des amis de « Cataquatre » vivant en Guadeloupe.  Soirée rhum sur la plage accompagnée par deux guitares et Alexis (11 ans) à l’harmonica.  Nous souhaitons bon vent à Chloé, Vincent & leur petit garçon César. 

Dés le lendemain, départ pour le Lagon du François, Louis ouvre son hublot étonné d’avoir dormi jusqu’à l’arrivée.  Magnifique mouillage en eaux turquoises.

Tout le monde nous a dit : « en Guadeloupe allez à Petite-Terre » (entre la Désirade et Marie-Galante).  Il s’agit de deux petits îlots très difficiles d’accès pour les voiliers étant donné le peu de profondeur.  En catamaran bénéficiant d’un tirant d’eau plus faible que les voiliers, nous décidons d’emmener nos amis de Varatraza et d’Océanix pour la journée sur JAD : nous sommes à 15 !!!!

Ambiance sympa et paysage magnifiques.  JAD se transforme en charter l’espace d’un jour…

A vous de juger.