Islas Cies, réserve naturelle avec ses plages de sable
blanc et principalement sa : « Playa de area de Rodas ». Nous y avons été un dimanche, jour à éviter
au niveau du nombre de touristes qui y débarquent à l’aide des embarcations
touristiques. Farniente !
Nous avons même croisé les pirates ....
Nous décidons de ne pas aller à Vigo, cette ville est très
industrielle.
A 6 miles des Islas Cies, la ville de Bayona, beaucoup plus
typique et sympathique. Pour votre
minute culturelle, je l’aime bien celle-là…
Bayona a été le premier port européen à recevoir la nouvelle
de la Découverte de l’Amérique. En 1492,
Christophe Colomb part avec 3 caravelles : la Nina, la Santa Maria et la
Pinta, pour chercher une nouvelle route vers les Indes. Mais il arrive sur un nouveau
Continent : l’Amérique ! Sur les
3 caravelles deux reviendront en Espagne, la Santa Maria ayant coulée le jour
de Noël après son départ des Amériques.
Les deux autres caravelles ont été séparées aux Açores suite à une
tempête. Le 1er mars 1493, la
Pinta, dirigée par Martin Alonso PINZON, arrive au port de Bayona. Alors que la
Nina, dirigée par Christophe Colomb lui-même, arrive 3 jours plus tard à
Lisbonne.
A bord de la Pinta, ils avaient ramené différentes preuves
de leur découverte, comme notamment de l’or, des animaux, des vivres, du
tissus et trois indigènes dont l’un mourut juste avant d’arriver à Bayona.
Une maquette grandeur nature de la Pinta se trouve dans le
port de Bayona et sa visite est très instructive par rapport aux conditions de
vie qui étaient celles des marins à l’époque…Rassurez-vous, c’est un peu moins
spartiate sur JAD !! Seul le capitaine et les officiers pouvaient dormir à
l’abri du carré arrière, les autres marins (La Pinta comptait 26 membres
d’équipage) étaient obligatoirement cantonnés jour et nuit sur le pont à la
merci des conditions météo ; en effet, ils ne pouvaient pas descendre dans
les cales pour ne pas être tentés par les réserves de nourriture…ils dormaient
donc à même le pont sur une petite toile de jute…ils lavaient leurs vêtements
en les accrochant à un bout et en les laissant traîner derrière le bateau, le
sel accumulé dans les tissus provoquaient alors des démangeaisons
insupportables…sans oublier le scorbut, l’eau croupie qui les obligeaient, oh
les pauvres…, à se rabattre sur la piquette du bord…et en plus, ils bossaient
16 heures par jour par pause de 4 heures…Bref, à la vue de tout cela, on se
sent vraiment marin d’eau douce sur notre palace flottant !!!
N’empêche, j’aurais bien voulu les voir paramétrer
informatiquement leur GPS traceur !!! J
Le capitaine et ses instruments de navigation
Le timonier
Les découvertes d'Amérique (dont les indigènes) :
La forteresse de Monterrey :
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