dimanche 2 septembre 2012

JAD à Bayona


Islas Cies, réserve naturelle avec ses plages de sable blanc et principalement sa : « Playa de area de Rodas ».  Nous y avons été un dimanche, jour à éviter au niveau du nombre de touristes qui y débarquent à l’aide des embarcations touristiques.  Farniente !










Nous avons même croisé les pirates ....







Nous décidons de ne pas aller à Vigo, cette ville est très industrielle.
A 6 miles des Islas Cies, la ville de Bayona, beaucoup plus typique et sympathique.  Pour votre minute culturelle, je l’aime bien celle-là…
Bayona a été le premier port européen à recevoir la nouvelle de la Découverte de l’Amérique.  En 1492, Christophe Colomb part avec 3 caravelles : la Nina, la Santa Maria et la Pinta, pour chercher une nouvelle route vers les Indes.  Mais il arrive sur un nouveau Continent : l’Amérique !  Sur les 3 caravelles deux reviendront en Espagne, la Santa Maria ayant coulée le jour de Noël après son départ des Amériques.  Les deux autres caravelles ont été séparées aux Açores suite à une tempête.  Le 1er mars 1493, la Pinta, dirigée par Martin Alonso PINZON, arrive au port de Bayona. Alors que la Nina, dirigée par Christophe Colomb lui-même, arrive 3 jours plus tard à Lisbonne.
A bord de la Pinta, ils avaient ramené différentes preuves de leur découverte, comme notamment de l’or, des animaux, des vivres, du tissus et trois indigènes dont l’un mourut juste avant d’arriver à Bayona.
Une maquette grandeur nature de la Pinta se trouve dans le port de Bayona et sa visite est très instructive par rapport aux conditions de vie qui étaient celles des marins à l’époque…Rassurez-vous, c’est un peu moins spartiate sur JAD !! Seul le capitaine et les officiers pouvaient dormir à l’abri du carré arrière, les autres marins (La Pinta comptait 26 membres d’équipage) étaient obligatoirement cantonnés jour et nuit sur le pont à la merci des conditions météo ; en effet, ils ne pouvaient pas descendre dans les cales pour ne pas être tentés par les réserves de nourriture…ils dormaient donc à même le pont sur une petite toile de jute…ils lavaient leurs vêtements en les accrochant à un bout et en les laissant traîner derrière le bateau, le sel accumulé dans les tissus provoquaient alors des démangeaisons insupportables…sans oublier le scorbut, l’eau croupie qui les obligeaient, oh les pauvres…, à se rabattre sur la piquette du bord…et en plus, ils bossaient 16 heures par jour par pause de 4 heures…Bref, à la vue de tout cela, on se sent vraiment marin d’eau douce sur notre palace flottant !!!
N’empêche, j’aurais bien voulu les voir paramétrer informatiquement leur GPS traceur !!! J

 
                                                                 Le capitaine et ses instruments de navigation







Le timonier
 
Les découvertes d'Amérique (dont les indigènes) :

















La forteresse de Monterrey :




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