Je me répète mais en bateau vous ne savez pas prévoir où
vous serez demain et encore moins dans 1 mois.
Initialement, nous devions faire le Maroc, le Brésil & l’Amazonie et
ensuite partir sur l’arc Antillais.
Rallye annulé, nous traversons directement sur la Martinique et oublions
le Brésil par manque d’expérience et pour cause d’insécurité. Grosse déception, mais les bateaux amis rencontrés
en chemin nous font rapidement oublier ce changement de destination. Et pour finir, quel bonheur que le rallye
n’ait pas eu lieu, au moins nous pouvons choisir notre programme au gré de
notre humeur et aussi rester avec les gens que nous apprécions le plus. Nous voulions un rallye pour pallier à notre
manque d’expérience… Grosse erreur de penser
cela car les bateaux amis, c’est plus qu’un partage d’amitié, c’est également
une entraide énorme avec pleins d’échanges et de conseils.
Au sein des nombreuses îles, il y a encore eu beaucoup de
modifications ; mais je vous passe les détails. La ligne directrice étant les Grenadines,
puis s’est rajouté Grenade, la Dominique, la Guadeloupe, Antigua, St Barth, St
Martin et enfin les BVI.
Ensuite, l’incertitude complète : si JAD est vendu en
Martinique, nous ne pourrons pas monter beaucoup plus haut étant donné les
conditions difficiles pour redescendre face au vent et à la mer.
Arrivés à St Martin, JAD n’ayant toujours pas trouvé de
nouveau propriétaire, on décide de continuer notre « montée » et d’en
profiter un maximum.
Cuba fera, fera pas ???
That’s the question !!!!!
Oui, non, oui, peut-être,…
Décision prise, nous ne ferons pas Cuba pour différentes
raisons :
-
manque de temps ;
-
nous devions le faire avec Varatraza, mais nous
attendions des amis à St Martin pendant que Varatraza voguait déjà vers Cuba ;
-
quelques miles en plus dans le planning ;
-
Cuba est une destination à faire en sacs à dos
pendant 2 semaines, nous aurions alors dû laisser JAD dans une marina sans y
mettre un pied dessus.
Conclusion, Cuba nous le ferons probablement un jour, mais
en avion car il n’y a pas vraiment d’avantage à le faire en bateau.
Nous mettons en œuvre le « plan F » et devenons presqu’aussi
fort qu’Océanix pour élaborer nos différents plans.
Ce « plan F », c’est quoi ? Les BVI, les USVI, Porto Rico, la République
Dominicaine, les Bahamas, la Floride. Et
trouver un acquéreur aux USA par l’intermédiaire d’un brocker.
Fin avril, nouveau bébé le « plan G » : nous
bouclerons la boucle pour revenir en Martinique mais par un autre
chemin !!!! Et oui, vous allez
devoir vous replongez dans vos cours de géo ou dans votre Atlas. Allez, je vous aide et vous donne une petite
carte détaillée :
L'Archipel des Antilles (West Indies) forme un arc de cercle de 3500 km du Golfe du Mexique au large du Venezuela, qui enferme la Mer des Antilles (ou Mer des Caraîbes).
35 millions d'habitants vivent dans ces îles. Les Grandes Antilles comprennent les quatre îles : Cuba, la Jamaïque, Haïti et la République Dominicaine, et Porto Rico. Les Petites Antilles sont constituées des îles qui s'étendent en arc de cercle depuis les Iles Vierges à l'Est de Porto Rico jusqu'à Grenade au Sud. Cet alignement continue ensuite vers l'Ouest. | |||||
A partir de la République Dominicaine, nous traverserons en
direction de l’Amérique du Sud ; via les îles hollandaises ABC. A pour Aruba, B pour Bonaire et C pour
Curaçao.
Ensuite, les îles du Venezuela dont Los Roques, La
Orchilla, La Blanquilla & Los Testigos.
Et enfin, remontée vers Grenade et les Grenadines pour
arriver fin juillet, début aout en Martinique.
Pourquoi revenir en Martinique ? Pour revendre JAD dans de meilleures
conditions qu’aux USA :
-
assurances US « hors prix »
- - zone cyclonique
- - intervention obligatoire d’un brocker (10% de
commissions minimum ça fait mal)
- - grosses navigations à enchainer les unes après
les autres
- - problèmes de langue pour les documents
- - problèmes de rupture de LOA (leasing)
- - problèmes de TVA à solder (hé oui, même ici,
j’ai du étudier la TVA !)
- - pouvoir refaire un dernier SAV (service après
vente) Lagoon pour remettre JAD tout en beauté !
Au mois d’août, nous allons donc mettre notre casquette de
commercial et allons arpenter les pontons du Marin pour trouver nos nouveaux
acquéreurs.
Je n’ose pas vous dire que le « plan G » sera le
dernier mais j’ose l’espérer.
Durant une année comme la nôtre, il est indispensable de
pouvoir s’adapter en permanence et changer d’option continuellement. Ceci ne pourra qu’être positif pour notre
futur même si les changements provoquent certaines déceptions, elles sont vite
oubliées par les nouveaux plans mis en œuvre.